Au Stade de France, l'équipe de France a clairement dominé son adversaire, et son sujet pour cette entame du tournoi.
Contraints par des italiens volontaires et joueurs à attendre un peu que la fatigue face son oeuvre, les français se sont contentés dans un premier temps de faire confiance en leur défense très organisée, hermétique, agencée par l'entraineur P. Lagisquet.
A ce jeu les contres ont fait une apparition de plus en plus fréquente au fil du temps, et c'est logiquement que la France a aligné 4 essais (Malzieux, Rougerie Fofana et Clerc).
Pas beaucoup de joueur en retrait, mais citons néanmoins Médard qui n'a plus sa gnak d'antan, et Yachvili qui sort les balles trop lentement.
Outre les 3 montferrandais auteurs d'essais, Debaty a tenu sa place de pilier gauche avec honneur, même si on sentait une coordination pas parfaite avec Servat, et une envie de courir qu'il réfrénait. Picamoles a souvent éclairé le pourtour du pack par de bons jaillissements.
Pour résumer, lignes arrières, ça roule, charnière on peut en tester d'autres, touches, a revoir, melée fermée par énorme mais n'a pas cédé, méles ouvertes très convaincantes. Jeu au pied perfectible.
Ne faisons pas cocorico tout de suite, les italiens n'étaient quand même pas favoris.
Dans l'autre match du jour des écossais enthousiastes et généreux se sont cassés les dents, par naiveté et précipitation, sur une angleterre toujours aussi parfaite dans l'antijeu et le pragmatisme.
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