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lundi 31 octobre 2011
Le cochon de Gaza
Vu hier au ciné.
Après une tempête,un pêcheur palestinien de Gaza, remonte par hasard dans ses filets un cochon vivant tombé d’un cargo. Bien décidé à se débarrasser de cet animal impur, il décide toutefois d’essayer de le vendre afin d’améliorer son existence misérable et se lance alors dans un commerce rocambolesque et bien peu recommandable… Dans cette tragi-comédie, l’ensemble du petit peuple de Gaza, coincé entre sa misère absolue au quotidien, les contraintes des militaires Israéliens et le diktat des barbus aux commandes, est représenté par ce pauvre pêcheur dont l’unique souci est de survivre au jour le jour et qui, pour cela, est prêt à tout.
Tourné sur le registre de la farce burlesque, le film est plaisant, si l'on ne réfléchit pas trop.
Malheureusement, il se transforme au fil des minutes en une fable à haute prétention humaniste, qui ne peut que convaincre quelques adolescents boutonneux, scouts, ou bobos du XV° arrondissement.
Dommage, j'aurai aimé rire juqu'à la fin.
Après une tempête,un pêcheur palestinien de Gaza, remonte par hasard dans ses filets un cochon vivant tombé d’un cargo. Bien décidé à se débarrasser de cet animal impur, il décide toutefois d’essayer de le vendre afin d’améliorer son existence misérable et se lance alors dans un commerce rocambolesque et bien peu recommandable… Dans cette tragi-comédie, l’ensemble du petit peuple de Gaza, coincé entre sa misère absolue au quotidien, les contraintes des militaires Israéliens et le diktat des barbus aux commandes, est représenté par ce pauvre pêcheur dont l’unique souci est de survivre au jour le jour et qui, pour cela, est prêt à tout.
Tourné sur le registre de la farce burlesque, le film est plaisant, si l'on ne réfléchit pas trop.
Malheureusement, il se transforme au fil des minutes en une fable à haute prétention humaniste, qui ne peut que convaincre quelques adolescents boutonneux, scouts, ou bobos du XV° arrondissement.
Dommage, j'aurai aimé rire juqu'à la fin.
Il y a 30 ans ...
... mourait Georges Brassens.
Alors adolescent boutonneux, je n'avais pas bien appréhendé le personnage.
C'était un sacré bonhomme.
Ce qui m'irrite (énormément) aujoud'hui, ce sont les myriades de chanteurs sans talent, éructant un rap furibond appelant à "tuer des keufs" et qui appellent Georges et son marché de brive la gaillarde a la rescousse de leur liberté d'expression prétenduement menacée.
Ils ne comprennent rien.
Alors adolescent boutonneux, je n'avais pas bien appréhendé le personnage.
C'était un sacré bonhomme.
Ce qui m'irrite (énormément) aujoud'hui, ce sont les myriades de chanteurs sans talent, éructant un rap furibond appelant à "tuer des keufs" et qui appellent Georges et son marché de brive la gaillarde a la rescousse de leur liberté d'expression prétenduement menacée.
Ils ne comprennent rien.
samedi 29 octobre 2011
Octobre
Triste ou joyeux suivant qu'il évoque à l'esprit le trépas de Charles le Chauve
(6 octobre 877)
ou le mariage de Victor Hugo
(12 octobre 1822),
Le mois d'octobre rappelle la création de la pêche Melba (18 octobre 1809) 
et le décès de Juliette Dodu
, première femme décorée de la Légion d'honneur (25 octobre 1909)….[Alexandre Vialatte : l’almanach des quatre saisons]
En octobre, l'écureuil
(ce qui le rapproche, par certains aspects, du PS) qu'il cache soigneusement sous terre ou dans le trou d'un arbre. Comme il est étourdi, une fois sur deux il oublie l’endroit ou il a amassé son garde-manger, qui germera tranquillement pour donner de jolis arbrisseaux
de novembre 1917, à cause d’un problème de calendrier.
Le dernier dimanche d'octobre est celui du passage à l'heure d'hiver.
Hier à la télé, en avant première, notre président
nous a d’ailleurs asséné beaucoup de leurres divers.
Octobre est un mois froid et brumeux, qui annonce l’hiver. nous a d’ailleurs asséné beaucoup de leurres divers.
vendredi 28 octobre 2011
A 15 km de Paris, un éco-quartier se construit face à une montagne de déchets
Des prix au m2 plafonnés, une centrale bio-masse, 6.000 m2 de panneaux photo-voltaïques, des espaces verts, partage entre logement privé et social... "C'est un projet inédit et citoyen", affirme un responsable du projet.
Les premiers habitants de cet éco-quartier exemplaire de 1.250 logements à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne), qui produira plus d'énergie qu'il n'en consomme, sont attendus à l'été prochain …..
Mais voilà…. : le premier éco-quartier "low cost" de France se construit en face d'une vaste montagne de déchets dont l'Etat a commencé (avec nos sous, pour la modique somme de 14 millions d’euros) l'évacuation, sur fond de craintes sanitaires, après le défaut et la condamnation d’un gérant indélicat.
Odeurs nauséabondes et ruissellements douteux continuent d'inquiéter le maire, qui a récemment menacé d'évacuer un quartier de sa ville, analyses préoccupantes à l’appui.
Les promoteurs (Bouygues Immobilier ) qui ont vendu sur plan ces logements, « comme des petits pains » rappellent que les bureaux de vente se trouvaient à 100 mètres de l'éco-quartier potentiel. Et qu’ils n’ont donc rien caché.
Le principe de précaution s’impose toutefois : les habitants n'auront pas le droit de cultiver des légumes dans leur éco-quartier pour les consommer.
Mort de rire.
Les premiers habitants de cet éco-quartier exemplaire de 1.250 logements à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne), qui produira plus d'énergie qu'il n'en consomme, sont attendus à l'été prochain …..
Mais voilà…. : le premier éco-quartier "low cost" de France se construit en face d'une vaste montagne de déchets dont l'Etat a commencé (avec nos sous, pour la modique somme de 14 millions d’euros) l'évacuation, sur fond de craintes sanitaires, après le défaut et la condamnation d’un gérant indélicat.
Odeurs nauséabondes et ruissellements douteux continuent d'inquiéter le maire, qui a récemment menacé d'évacuer un quartier de sa ville, analyses préoccupantes à l’appui.
Les promoteurs (Bouygues Immobilier ) qui ont vendu sur plan ces logements, « comme des petits pains » rappellent que les bureaux de vente se trouvaient à 100 mètres de l'éco-quartier potentiel. Et qu’ils n’ont donc rien caché.
Le principe de précaution s’impose toutefois : les habitants n'auront pas le droit de cultiver des légumes dans leur éco-quartier pour les consommer.
Mort de rire.
synthèse osée
Ce que je vais dire est extremement réducteur, outrancierement simpliste.
Mais bon, c'est juste pour donner un éclairage particulier.
4 "civilisations" ont marqué le monde, dans sa globalité.
Par ordre d'apparition :
La Grèce qui a donné au monde la philosophie, la démocratie, la citoyenneté, les mathématiques ...
Rome qui a donné au monde l'organisation politique, la république, le quadrillage de l'espace et l'état fort.
L'angleterre qui a soumis le monde grace au capitalisme, au pragmatisme, au colonialisme.
Et la chine, monolithe lointain mais puissant, autosuffisant, qui a développé un peu tout ça toute seule dans son coin.
Aujourd'hui, on vient de voir le capitalisme anglosaxon anéantir les derniers vestiges miteux de deux grandes civilisations méditerranéennes, et la chine racheter les décombres au prix du gravat.
ca n'empechera personne de continuer à vivre, mais une page multimillénaire se tourne.
o tempora, o mores.
Mais bon, c'est juste pour donner un éclairage particulier.
4 "civilisations" ont marqué le monde, dans sa globalité.
Par ordre d'apparition :
La Grèce qui a donné au monde la philosophie, la démocratie, la citoyenneté, les mathématiques ...
Rome qui a donné au monde l'organisation politique, la république, le quadrillage de l'espace et l'état fort.
L'angleterre qui a soumis le monde grace au capitalisme, au pragmatisme, au colonialisme.
Et la chine, monolithe lointain mais puissant, autosuffisant, qui a développé un peu tout ça toute seule dans son coin.
Aujourd'hui, on vient de voir le capitalisme anglosaxon anéantir les derniers vestiges miteux de deux grandes civilisations méditerranéennes, et la chine racheter les décombres au prix du gravat.
ca n'empechera personne de continuer à vivre, mais une page multimillénaire se tourne.
o tempora, o mores.
Oui je sais c'est faible ;)
L'Assemblée nationale a approuvé vendredi dernier l'instauration d'une taxe sur les sodas, de deux centimes par cannette, qui rapportera 240 millions d'euros, dont une moitié servira au financement de la sécurité sociale, au nom de la santé publique.
Après une âpre bataille avec le gouvernement, qui s'opposait à son élargissement aux boissons avec édulcorants, elle a aussi instauré une taxe sur les boissons contenant des édulcorants de synthèse (40 millions d'euros), qui sera destinée à l'agriculture, comme l’autre moitié de la première taxe.
Les fabricants de boisson edulcorées reprochent le manque de cohérence du rapprochement entre les deux taxes, l’une destinée a sanctionner la présence de sucre, l’autre à en sanctionner l’absence.
Si je ne craignais un mauvais jeu de mot, je dirais qu’elles reprochent au gouvernement d’avoir sauté du coca light.
Après une âpre bataille avec le gouvernement, qui s'opposait à son élargissement aux boissons avec édulcorants, elle a aussi instauré une taxe sur les boissons contenant des édulcorants de synthèse (40 millions d'euros), qui sera destinée à l'agriculture, comme l’autre moitié de la première taxe.
Les fabricants de boisson edulcorées reprochent le manque de cohérence du rapprochement entre les deux taxes, l’une destinée a sanctionner la présence de sucre, l’autre à en sanctionner l’absence.
Si je ne craignais un mauvais jeu de mot, je dirais qu’elles reprochent au gouvernement d’avoir sauté du coca light.
mercredi 26 octobre 2011
Cora : une caissière risque d'être licenciée pour le vol... d'un ticket de caisse
"Un truc aberrant, je suis une voleuse d'un ticket de caisse", témoigne la caissière sur France Inter, mercredi matin. Au dos de ce ticket se trouvait une promotion pour un fast-food. "Je pensais à mon fils de huit ans", précise-t-elle. Mais peu de temps après avoir récupéré le ticket, sa chef de caisse vient l'interpeller, lui expliquant que ce ticket "était la propriété de Cora".
Le magasin porte plainte pour vol... et le procureur donne suite à l'affaire. Bilan : un rappel à la loi pour la caissière, mais surtout un "entretien le 7 novembre" en vue de son licenciement...
Contactée, la direction de l'hypermarché de Mondelange et le siège social de Cora n'ont pas souhaité s'expliquer.
Les internautes se lâchent sur les réseaux sociaux
La nouvelle s'est répandue très rapidement sur les réseaux sociaux. La page officielle de Cora (dont le slogan est "Cora et moi, la confiance est là") sur Facebook a été prise d'assaut à partir de 11h30. N'importe quel utilisateur du réseau social pouvait poster un commentaire sur leur mur. Une erreur que s'est empressée de corriger l'entreprise : à 12h40, la page Facebook était vierge de toute contestation :)
md@cora.fr est l'adresse ou on peut leur dire ce que l'on pense ....
vous faites ce que vous voulez...
Le magasin porte plainte pour vol... et le procureur donne suite à l'affaire. Bilan : un rappel à la loi pour la caissière, mais surtout un "entretien le 7 novembre" en vue de son licenciement...
Contactée, la direction de l'hypermarché de Mondelange et le siège social de Cora n'ont pas souhaité s'expliquer.
Les internautes se lâchent sur les réseaux sociaux
La nouvelle s'est répandue très rapidement sur les réseaux sociaux. La page officielle de Cora (dont le slogan est "Cora et moi, la confiance est là") sur Facebook a été prise d'assaut à partir de 11h30. N'importe quel utilisateur du réseau social pouvait poster un commentaire sur leur mur. Une erreur que s'est empressée de corriger l'entreprise : à 12h40, la page Facebook était vierge de toute contestation :)
md@cora.fr est l'adresse ou on peut leur dire ce que l'on pense ....
vous faites ce que vous voulez...
lundi 24 octobre 2011
Un repos bien mérité :)
(parodie)
Notre envoyé spécial en Nouvelle-Zélande a pu prendre une photo des vacances bien méritées que passent ensemble Richie Mac Caw et Craig Joubert, après leur remarquable prestation concertée lors de la finale de la coupe du monde.
Souhaitons aux deux tourtereaux de dormir du sommeil du juste.
Notre envoyé spécial en Nouvelle-Zélande a pu prendre une photo des vacances bien méritées que passent ensemble Richie Mac Caw et Craig Joubert, après leur remarquable prestation concertée lors de la finale de la coupe du monde.
Souhaitons aux deux tourtereaux de dormir du sommeil du juste.
dimanche 23 octobre 2011
Polisse
Je suis allé voir ce film dont la démarche m'intriguait, et dont (aussi) le coté racoleur, bien organisé commercialement, m'agaçait.
C'est une sorte de reportage, hyperréaliste, type "caméra à l'épaule", de la vie d'une unité de police chargée de la protection des mineurs.
On voit se succéder, de manière décousue, les cas les plus sordides, les plus émotionnellement choquants, sans pouvoir du tout prendre de recul, c'est construit pour que ce soit impossible, c'est le parti pris du film, je pense.
Mais, astucieusement, les scènes sont entrecoupées de moments plus personnels, dans lesquels les policiers luttent, chacun comme ils le peuvent, contre les démons venimeux qui vont revenir les assaillir.
Dans cette succession d'horreurs et de cicatrisants désespérés, la scène de la boite de nuit est absolument fantastique, les acteurs sont justes, précis, intimes, sublimes.
Joey Starr joue dans le film, il ne l'enlaidit pas, ne le magnifie pas, il se fond avec justesse dans le tempo.
Le parallèle avec L627 est flagrant.
Dans le film de Tavernier, des flics essayent désespérément de vider un océan de saloperies avec la petite cuillère que leur donne l'administration. Ils s'en sortent, +/- bien psychologiquement, par une démarche "intellectuelle", une distanciation, une rationalisation...
Dans le film de Maïwenn, confronté à la même merde, il n'y a plus de distanciation, juste des mécanismes individuels de sauvetage, là aussi +/- efficaces.
Une génération sépare ces deux films, on est passé du cérébral à l'empathique, et l'âme humaine souffre toujours autant, dessous.
Voir ces deux films, dans l'ordre, est un bon exercice pour appréhender la marche de notre société vers la fin.
C'est une sorte de reportage, hyperréaliste, type "caméra à l'épaule", de la vie d'une unité de police chargée de la protection des mineurs.
On voit se succéder, de manière décousue, les cas les plus sordides, les plus émotionnellement choquants, sans pouvoir du tout prendre de recul, c'est construit pour que ce soit impossible, c'est le parti pris du film, je pense.
Mais, astucieusement, les scènes sont entrecoupées de moments plus personnels, dans lesquels les policiers luttent, chacun comme ils le peuvent, contre les démons venimeux qui vont revenir les assaillir.
Dans cette succession d'horreurs et de cicatrisants désespérés, la scène de la boite de nuit est absolument fantastique, les acteurs sont justes, précis, intimes, sublimes.
Joey Starr joue dans le film, il ne l'enlaidit pas, ne le magnifie pas, il se fond avec justesse dans le tempo.
Le parallèle avec L627 est flagrant.
Dans le film de Tavernier, des flics essayent désespérément de vider un océan de saloperies avec la petite cuillère que leur donne l'administration. Ils s'en sortent, +/- bien psychologiquement, par une démarche "intellectuelle", une distanciation, une rationalisation...
Dans le film de Maïwenn, confronté à la même merde, il n'y a plus de distanciation, juste des mécanismes individuels de sauvetage, là aussi +/- efficaces.
Une génération sépare ces deux films, on est passé du cérébral à l'empathique, et l'âme humaine souffre toujours autant, dessous.
Voir ces deux films, dans l'ordre, est un bon exercice pour appréhender la marche de notre société vers la fin.
NZ 8 - France 7
Voila.
Superbe match.... de l'équipe de France. Beaucoup de volonté, de rationalité, de courage, de dignité face à un arbitre honteux.
Je suis fier de cette équipe qui a montré qu'elle pouvait faire jeu égal avec les meilleurs.
Les blacks, aujourd'hui, ont douté, ont eu peur, ont déjoué. Jusqu'à faire carrément de l'antijeu dans les 5 dernières minutes, paralysés de trouille.
Une équipe sort grandie de ce match, et c'est la notre.
Gloire aux vainqueurs, OK.
Mais honneur aux vaincus.
Finalement nous avons exactement le statut qu'ont eu les gallois, face à nous.
A +, je vais me calmer.
Superbe match.... de l'équipe de France. Beaucoup de volonté, de rationalité, de courage, de dignité face à un arbitre honteux.
Je suis fier de cette équipe qui a montré qu'elle pouvait faire jeu égal avec les meilleurs.
Les blacks, aujourd'hui, ont douté, ont eu peur, ont déjoué. Jusqu'à faire carrément de l'antijeu dans les 5 dernières minutes, paralysés de trouille.
Une équipe sort grandie de ce match, et c'est la notre.
Gloire aux vainqueurs, OK.
Mais honneur aux vaincus.
Finalement nous avons exactement le statut qu'ont eu les gallois, face à nous.
A +, je vais me calmer.
samedi 22 octobre 2011
Diagnostic
Sur les conseils de ses avocats, DSK a accepté de passer un IRM cérébral afin de déterminer s'il ne souffre pas d'un trouble addictif détectable.
Voici l'image.
IRM
Voici l'image.
IRM
mercredi 19 octobre 2011
Vous appelez ça de la culture vous ?
Cette image est tirée de la finale 2011 d'apprentis toréadors "Graines de Torero"s, co-organisée et présidée par Jean-Paul Fournier, sénateur-maire de Nîmes, et vice-président du groupe "Tauromachie" du Sénat.
Il s'agit pour des débutants toreros de se faire la main sur des taurillons.
Celui de la photo, qui doit avoir deux ans, vient d'être transpercé pour la quatrième fois. Mais rassurez-vous, l'épée a été retirée pour être à nouveau replantée.
Ah, mais c'est qu'il faut avoir de la culture pour apprécier ça !
Une épée enfoncée obliquement de droite à gauche dans un veau et qui ressort par le flanc, c'est culturel, c'est évident.
D'ailleurs un élu de la République cautionne !
Il s'agit pour des débutants toreros de se faire la main sur des taurillons.
Celui de la photo, qui doit avoir deux ans, vient d'être transpercé pour la quatrième fois. Mais rassurez-vous, l'épée a été retirée pour être à nouveau replantée.
Ah, mais c'est qu'il faut avoir de la culture pour apprécier ça !
Une épée enfoncée obliquement de droite à gauche dans un veau et qui ressort par le flanc, c'est culturel, c'est évident.
D'ailleurs un élu de la République cautionne !
mardi 18 octobre 2011
lundi 17 octobre 2011
Starship troopers.
Que les adeptes de la SF ne manquent ce film, ce soir, sous aucun prétexte.
En effet, c'est un OVNI (au sens figuré :) ) dans le genre.
De l'immense roman original de Robert Heinlein (en français "Etoiles, garde à vous"), épopée militariste reléguant "le jour le plus long" au rang de bluette naïve, Paul Verhoeven réussit le tour de force de faire un film décalé, jouant sur les contrastes et l'outrance pour nous interroger sur "la guerre et tout ça..." tout en respectant l'oeuvre originale.
Normalement, pour bien se flinguer les neurones, il faut lire D'ABORD le bouquin talentueux de Robert Heinlein, un bijou fait de rigueur militaire et scientifique, d'épopées martiales et de drames humains, qui donnent envie de se dresser pour saluer l'hymne planétaire vainqueur à la fin, PUIS regarder le film, aux couleurs criardes et aux personnages manichéens, qui effectuent la même danse, mais subtilement pervertie.
Perso, j'adore.
En effet, c'est un OVNI (au sens figuré :) ) dans le genre.
De l'immense roman original de Robert Heinlein (en français "Etoiles, garde à vous"), épopée militariste reléguant "le jour le plus long" au rang de bluette naïve, Paul Verhoeven réussit le tour de force de faire un film décalé, jouant sur les contrastes et l'outrance pour nous interroger sur "la guerre et tout ça..." tout en respectant l'oeuvre originale.
Normalement, pour bien se flinguer les neurones, il faut lire D'ABORD le bouquin talentueux de Robert Heinlein, un bijou fait de rigueur militaire et scientifique, d'épopées martiales et de drames humains, qui donnent envie de se dresser pour saluer l'hymne planétaire vainqueur à la fin, PUIS regarder le film, aux couleurs criardes et aux personnages manichéens, qui effectuent la même danse, mais subtilement pervertie.
Perso, j'adore.
dimanche 16 octobre 2011
NZ 20 - Australie 6
Gros affrontement physique ce matin entre blacks et australiens. Les blacks remarquables en défense, plus agressifs devant, plus talentueux derrière, n'ont laissé aucune chance aux australiens.
Ce sera donc une réédition d'il y a 24 ans.
Bien sur, les blacks sont hyper archi ultra giga méga favoris, c'est évident.
Nos atouts : une grande solidarité, un 5 de devant solide et capable de rivaliser , une troisième ligne courageuse avec un gros abbatage, une charnière, avec plusieurs solutions, capable d'innover, des lignes arrières inventives qui peuvent (elles l'ont déjà montré) dérouter leur vis a vis.
Dans le domaine des possibles, ce match peut aller de la grosse correction, en cas d'effondrement psychologique, à une heureuse surprise.
Ce sera donc une réédition d'il y a 24 ans.
Bien sur, les blacks sont hyper archi ultra giga méga favoris, c'est évident.
Nos atouts : une grande solidarité, un 5 de devant solide et capable de rivaliser , une troisième ligne courageuse avec un gros abbatage, une charnière, avec plusieurs solutions, capable d'innover, des lignes arrières inventives qui peuvent (elles l'ont déjà montré) dérouter leur vis a vis.
Dans le domaine des possibles, ce match peut aller de la grosse correction, en cas d'effondrement psychologique, à une heureuse surprise.
samedi 15 octobre 2011
France 9 - Pays de Galles 8
a vaincre sans gloire, on ... gagne et puis c'est tout.
Etrange match ou la France s'est contentée de défendre sur les gallois, sans presque jamais leur contester la possession du ballon. A ce jeu, les gallois ne sont passés "que" une fois.
La réussite de Parra au pied, et le manque de réussite du côté gallois, ont fait la petite différence.
On s'est même pas ennuyé, tellement on a stressé que le score s'inverse à la fin .
Mais on s'est pas amusé non plus, loin de là.
Ce bizarre blocage est probablement dû a l'expulsion, pleinement justifiée, d'un gallois pour un plaquage cathédrale sur Clerc .
D'habitude, ca débride ceux qui se retrouvent en supériorité numérique ils font courir la balle pour créer des brèches, les autres serrent les dents et ferment le jeu.
Ici c'est le contraire qui s'est passé. Lièvremont a (trop) vite fait tourner ses avants pour continuer a faire la guerre devant, et à part quelques chandelles, le jeu a été fermé par les français. En face, les gallois, réduits à 14, se sont lancés dans une course échevelée et fofolle.
Bon, 9 à 8, ca suffit hein , soyons anglosaxon : seule la victoire compte.
Etrange match ou la France s'est contentée de défendre sur les gallois, sans presque jamais leur contester la possession du ballon. A ce jeu, les gallois ne sont passés "que" une fois.
La réussite de Parra au pied, et le manque de réussite du côté gallois, ont fait la petite différence.
On s'est même pas ennuyé, tellement on a stressé que le score s'inverse à la fin .
Mais on s'est pas amusé non plus, loin de là.
Ce bizarre blocage est probablement dû a l'expulsion, pleinement justifiée, d'un gallois pour un plaquage cathédrale sur Clerc .
D'habitude, ca débride ceux qui se retrouvent en supériorité numérique ils font courir la balle pour créer des brèches, les autres serrent les dents et ferment le jeu.
Ici c'est le contraire qui s'est passé. Lièvremont a (trop) vite fait tourner ses avants pour continuer a faire la guerre devant, et à part quelques chandelles, le jeu a été fermé par les français. En face, les gallois, réduits à 14, se sont lancés dans une course échevelée et fofolle.
Bon, 9 à 8, ca suffit hein , soyons anglosaxon : seule la victoire compte.
Hit parade des slogans rigolos.
Je ne pense pas me tromper en imaginant que dans les six mois qui viennnet, on en trouvera.
ce soir je vous propose :
Martine AUBRY, la volonté de vouloir le changement ! (trouvé sur lepost.fr)
la "volonté de vouloir".
elle veut vouloir ?
Qu'elle veuille directement, ca ira plus vite ; moins de jolies tournures de phrases précieuses qui ne veulent pas dire grand chose, mais plus d'action !
a moins qu'elle envisage l'action d'agir ?
ce soir je vous propose :
Martine AUBRY, la volonté de vouloir le changement ! (trouvé sur lepost.fr)
la "volonté de vouloir".
elle veut vouloir ?
Qu'elle veuille directement, ca ira plus vite ; moins de jolies tournures de phrases précieuses qui ne veulent pas dire grand chose, mais plus d'action !
a moins qu'elle envisage l'action d'agir ?
L'économie escroquant le peuple (Allégorie)
Un article de "La Montagne" (excellent journal dont on ne saurait assez recommander la lecture quotidienne) fait le tour du réseau Twitter depuis quelques jours.
Consacré au passage à l'Euro, le 1° janvier 2002, celui-ci faisait allusion à un exemple frappant : "Si la taille d'un Carambar était proportionelle à celle de l'inflation de son prix depuis le passage à la monnaie unique, alors il mesurerait aujourd'hui dans les... 80 centimètres. (la taille d'un enfant d'environ 2 ans).
Finalement, c'est simple, l'économie expliquée comme ça.
Consacré au passage à l'Euro, le 1° janvier 2002, celui-ci faisait allusion à un exemple frappant : "Si la taille d'un Carambar était proportionelle à celle de l'inflation de son prix depuis le passage à la monnaie unique, alors il mesurerait aujourd'hui dans les... 80 centimètres. (la taille d'un enfant d'environ 2 ans).
Finalement, c'est simple, l'économie expliquée comme ça.
Facile, mais bon
en cette période électorale qui s'annonce, tout va être bon pour faire basculer les votes dans un camp, ou dans l'autre. Depuis l'exploitation odieuse d'un fait divers, a la présentation orientée d'une information, et d'ailleurs avec un oeil un peu détaché et objectif, on peut se rendre compte que c'est déjà commencé.
Dans la liste de ces armes, n'oublions pas l'humour ou le sarcasme.
Reçu par mél, ne suffira pas a me faire retourner au bureau de vote , mais rigolo.
Dans la liste de ces armes, n'oublions pas l'humour ou le sarcasme.
Reçu par mél, ne suffira pas a me faire retourner au bureau de vote , mais rigolo.
Bonne nuit, les petits
Le débat opposant François Hollande à Martine Aubry à quatre jours du second tour de la primaire socialiste a rassemblé 5,9 millions de téléspectateurs en moyenne mercredi soir sur France 2, a annoncé jeudi la chaîne publique.
Avec le débat Aubry-Hollande, l'émission spéciale "Des paroles et des actes" a réalisé sa meilleure performance depuis le début de la saison avec 22,2% de part d'audience, a souligné France 2, précisant qu'"un pic d'audience entre 20h55 et 20h58 a été réalisé avec en moyenne 6,6 millions de téléspectateurs".
Harlem Désir, premier secrétaire du PS par intérim, a salué auprès de l'AFP "un record exceptionnel", avec "un million (de téléspectateurs) de plus qu'au premier débat (entre les six candidats le 15 septembre)", qui avait réuni 4,9 millions de Français, soit 22,1% de part d'audience.
"La droite a dû trembler devant la qualité des débats, que les Français ont plébiscitée", a-t-il affirmé.
Je m’en voudrais de doucher légèrement la satisfaction affichée des responsables de l’opération, mais comptent ils, dans les 5.9 millions, les résidents des maisons de retraites qui ont plébiscité la chaine, étant donné qu’elle leur fait faire, ce soir là, des économies appréciables de Lexomil ?
J’ignore si la droite a tremblé devant le débat acharné présenté par David Pyjama , mais ne confond il pas avec les tremblotements des pensionnaires ?
Avec le débat Aubry-Hollande, l'émission spéciale "Des paroles et des actes" a réalisé sa meilleure performance depuis le début de la saison avec 22,2% de part d'audience, a souligné France 2, précisant qu'"un pic d'audience entre 20h55 et 20h58 a été réalisé avec en moyenne 6,6 millions de téléspectateurs".
Harlem Désir, premier secrétaire du PS par intérim, a salué auprès de l'AFP "un record exceptionnel", avec "un million (de téléspectateurs) de plus qu'au premier débat (entre les six candidats le 15 septembre)", qui avait réuni 4,9 millions de Français, soit 22,1% de part d'audience.
"La droite a dû trembler devant la qualité des débats, que les Français ont plébiscitée", a-t-il affirmé.
Je m’en voudrais de doucher légèrement la satisfaction affichée des responsables de l’opération, mais comptent ils, dans les 5.9 millions, les résidents des maisons de retraites qui ont plébiscité la chaine, étant donné qu’elle leur fait faire, ce soir là, des économies appréciables de Lexomil ?
J’ignore si la droite a tremblé devant le débat acharné présenté par David Pyjama , mais ne confond il pas avec les tremblotements des pensionnaires ?
Manière de dire
Dans l'administration, on se sent très concerné par le vote du moment qui va permettre au Parti Socialiste de désigner son champion.
En d'autres termes, dans le secteur tertiaire, on ne considère pas les primaires comme secondaires.
En d'autres termes, dans le secteur tertiaire, on ne considère pas les primaires comme secondaires.
Astronomie bretonne
Les astronomes parlent d'un évènement exceptionnel, qui ne se reproduira pas avant une quarantaine d'années. Une pluie d'étoiles filantes va passer dans le ciel de l'Europe et de l'Asie centrale, samedi 8 octobre, à un taux de 60 à 600 étoiles visibles par heure, soit entre une et dix par minute.
Les astronomes s'attendent à deux pics : le premier aura lieu très précisément à 19 h 09, heure de Paris, et le deuxième à 21 h 57. Le premier passage visible a été perturbé par le crépuscule, comme le craignaient les experts. Mais le deuxième, sauf nuages, devrait être parfaitement visible. En tout, le phénomène durera jusqu'à 23 heures.
PLUIE DE DRACONIDES
Cette abondance d'étoiles filantes s'explique par le passage de la Terre à proximité du nuage de débris éjectés par la comète 21P/Gicobini-Zinner. Cette comète, découverte en 1900, revient tous les 6,6 ans à proximité de la Terre et du Soleil. Lors de son passage, les débris de la comète se frottent sur l'air, s'échauffent puis se volatilisent, donnant des étoiles filantes.
Les étoiles qui seront visibles samedi seront des draconides, moins connues et plus rares que les perséides, visibles tous les ans pendant environ un mois au cours de l'été. L'intensité des draconides varie, et dépend notamment du passage de la Terre dans le nuage de poussières ou à côté, explique l'astronome François Colas.
Mais voilà, j'habite en bretagne... donc .....
Les astronomes s'attendent à deux pics : le premier aura lieu très précisément à 19 h 09, heure de Paris, et le deuxième à 21 h 57. Le premier passage visible a été perturbé par le crépuscule, comme le craignaient les experts. Mais le deuxième, sauf nuages, devrait être parfaitement visible. En tout, le phénomène durera jusqu'à 23 heures.
PLUIE DE DRACONIDES
Cette abondance d'étoiles filantes s'explique par le passage de la Terre à proximité du nuage de débris éjectés par la comète 21P/Gicobini-Zinner. Cette comète, découverte en 1900, revient tous les 6,6 ans à proximité de la Terre et du Soleil. Lors de son passage, les débris de la comète se frottent sur l'air, s'échauffent puis se volatilisent, donnant des étoiles filantes.
Les étoiles qui seront visibles samedi seront des draconides, moins connues et plus rares que les perséides, visibles tous les ans pendant environ un mois au cours de l'été. L'intensité des draconides varie, et dépend notamment du passage de la Terre dans le nuage de poussières ou à côté, explique l'astronome François Colas.
Mais voilà, j'habite en bretagne... donc .....
France 19 - Angleterre 12
Ah je suis mort, mon coeur a souffert.
Mais bon sang que c'est bon !
Une réponse très collective du XV de France a toutes les interrogations de ces derniers jours. Je n'ai pas envie de nommer des joueurs car vraiment ils se sont tous donnés.
Techniquement pas parfaits, ils ont défendu avec un moral d'acier, attaqué avec fougue et n'ont rien lâché, dans un affrontement physique à la limite du supportable contre quinze seringues de stéroides vitaminées.
L'arbitre est bien tombé dans le panneau des tricheries anglaises deux ou trois fois, mais les joueurs étaient tellement morts de faim que les pénalités que les anglais nous ont volées étaient souvent dans leur camp, donc hors de portée de Wilkinson.
Que c'est beau le rugby comme ça. C'est MORAL
Et maintenant, il ne reste en compétition QUE des vrais équipes de rugby. Ce Week end est BEAU.
Mais bon sang que c'est bon !
Une réponse très collective du XV de France a toutes les interrogations de ces derniers jours. Je n'ai pas envie de nommer des joueurs car vraiment ils se sont tous donnés.
Techniquement pas parfaits, ils ont défendu avec un moral d'acier, attaqué avec fougue et n'ont rien lâché, dans un affrontement physique à la limite du supportable contre quinze seringues de stéroides vitaminées.
L'arbitre est bien tombé dans le panneau des tricheries anglaises deux ou trois fois, mais les joueurs étaient tellement morts de faim que les pénalités que les anglais nous ont volées étaient souvent dans leur camp, donc hors de portée de Wilkinson.
Que c'est beau le rugby comme ça. C'est MORAL
Et maintenant, il ne reste en compétition QUE des vrais équipes de rugby. Ce Week end est BEAU.
Coupe du monde : Galles 22 - Irlande 10
extraordinaire match des gallois qui battent l'irlande 22 à 10.
Les irlandais n'ont pas démérité, ont tout tenté.
Une merveille de tactique, de rigueur, de volonté et d'éclairs de génie.
Un très très très grand match. Enfin j'ai vu du rugby !
Les irlandais n'ont pas démérité, ont tout tenté.
Une merveille de tactique, de rigueur, de volonté et d'éclairs de génie.
Un très très très grand match. Enfin j'ai vu du rugby !
Belle idée graphique
On l'a vu dans une de mes notes précédentes, je ne fais pas (du tout) partie de ceux qui placent Steve Jobs au panthéon de l'humanité, depuis l'annonce de son décès.
Néanmoins j'apprécie la réactivité et l'inventivité du gars ou de la fille qui a créé ça :
Néanmoins j'apprécie la réactivité et l'inventivité du gars ou de la fille qui a créé ça :
Geekologie
Stéphane Emplois (le frère de Paul) est mort.
C’était un visionnaire.
Il a eu la vision de cubes colorés qui faisaient du bruit et clignotaient de partout quand on leur tirait sur la queue.
Le plus rigolo, c’est que ça a marché, des millions de fainéants (terme à ne pas utiliser) se sont transformés en geeks (terme beaucoup plus seyant).
Fainéants oui, mais riches ! en effet ces cubes colorés pouvaient se vendre très cher, et ils achetaient !
On leur faisait même croire que ceux qui achetaient des cubes moins colorés et beaucoup moins chers (mais avec lesquels on pouvait travailler, par contre) c’étaient des ringards.
Pire, des ignorants inféodés au grand capital tenu d’une main de fer par une multinationale sanguinaire, au nom de fenêtre.
Des gros bourrins de province incapables de comprendre l’intérêt d’un cube coloré qui clignote dans le monde du journalisme mondain ou de la mode citadine.
Peu importe que Stéphane Emplois et ses intuitions géniales aient concouru à faire bosser comme des damnés des petits chinois en dessous de l’âge légal, pendant un nombre d’heures largement au dessus du maximum légal : de toute façons, quand on est geek, on compte pas.
Maintenant on est passé du cube coloré à la plaque colorée, qui clignote pareil, abîme toujours autant de petits chinois, coûte toujours aussi cher, mais qu’est ce que c’est fun de payer quand on est riche !
Stéphane Emplois est décédé. Son frère enregistre toujours plus d’adhérents dans son entreprise a but humanitaire, ceux qui n’ont pas trouvé de boulot, ceux qui n’habitent pas la Chine, ont l’audace de vouloir travailler moins que des damnés, et sont trop vieux pour accepter les coups de trique.
Oui, c’était un visionnaire, il a réellement changé le monde. Pour certains riches geeks, il l’a changé en bien oui…
Paix à son âme.
C’était un visionnaire.
Il a eu la vision de cubes colorés qui faisaient du bruit et clignotaient de partout quand on leur tirait sur la queue.
Le plus rigolo, c’est que ça a marché, des millions de fainéants (terme à ne pas utiliser) se sont transformés en geeks (terme beaucoup plus seyant).
Fainéants oui, mais riches ! en effet ces cubes colorés pouvaient se vendre très cher, et ils achetaient !
On leur faisait même croire que ceux qui achetaient des cubes moins colorés et beaucoup moins chers (mais avec lesquels on pouvait travailler, par contre) c’étaient des ringards.
Pire, des ignorants inféodés au grand capital tenu d’une main de fer par une multinationale sanguinaire, au nom de fenêtre.
Des gros bourrins de province incapables de comprendre l’intérêt d’un cube coloré qui clignote dans le monde du journalisme mondain ou de la mode citadine.
Peu importe que Stéphane Emplois et ses intuitions géniales aient concouru à faire bosser comme des damnés des petits chinois en dessous de l’âge légal, pendant un nombre d’heures largement au dessus du maximum légal : de toute façons, quand on est geek, on compte pas.
Maintenant on est passé du cube coloré à la plaque colorée, qui clignote pareil, abîme toujours autant de petits chinois, coûte toujours aussi cher, mais qu’est ce que c’est fun de payer quand on est riche !
Stéphane Emplois est décédé. Son frère enregistre toujours plus d’adhérents dans son entreprise a but humanitaire, ceux qui n’ont pas trouvé de boulot, ceux qui n’habitent pas la Chine, ont l’audace de vouloir travailler moins que des damnés, et sont trop vieux pour accepter les coups de trique.
Oui, c’était un visionnaire, il a réellement changé le monde. Pour certains riches geeks, il l’a changé en bien oui…
Paix à son âme.
mercredi 5 octobre 2011
La classe
Je l'avais enregistré et il somnolait dans un coin de mon DDmultimedia...
Je remettais chaque jour au lendemain (oui c'est ça je procrastinais quotidiennement) son visionnage.
J'avais en mémoire ces innombrables polars asiatiques, moitié lourds, moitié naifs, et moitié mal filmés qui échouent parfois sur les chaines occidentales.
Vraiment, "Internal Affairs" a failli passer à la trappe sans être regardé.
Ignorant obtus que je suis !
Ce film est une merveille, que ce soit par le jeu des acteurs, le rythme du scénario, les astuces et les rebondissements, la fin sublime .
Ce remake des"infiltrés" de Scorcese l'écrase haut la main de sa densité et son rythme .
Un film a voir absolument si l'on se veut cinéphile.
Je remettais chaque jour au lendemain (oui c'est ça je procrastinais quotidiennement) son visionnage.
J'avais en mémoire ces innombrables polars asiatiques, moitié lourds, moitié naifs, et moitié mal filmés qui échouent parfois sur les chaines occidentales.
Vraiment, "Internal Affairs" a failli passer à la trappe sans être regardé.
Ignorant obtus que je suis !
Ce film est une merveille, que ce soit par le jeu des acteurs, le rythme du scénario, les astuces et les rebondissements, la fin sublime .
Ce remake des"infiltrés" de Scorcese l'écrase haut la main de sa densité et son rythme .
Un film a voir absolument si l'on se veut cinéphile.
samedi 1 octobre 2011
Top 14 : classement après la 6° journée
Castres, toujours discret, mais irréprochable.
Vivement le bon vieux temps.
En ce temps là, le rugby était un sport méprisé par les média, par les journalistes, et par la majorité des gens.
Seules quelques communautés, au parfum encore rural de cèpe et de palombes, célébraient chaque dimanche, avant, pendant et après la rencontre, le bonheur de vivre ensemble une parenthèse hebdomadaire de plaisir.
Quelques bouillants clubs d’étudiants, en excès de testostérone, venaient défier les campagnes, ou se défiaient entre eux, histoire de construire des hommes, au soleil du sud-ouest.
La vie, quoi…
Bien sûr, d’autres, plus au nord, dans des iles pâles et brumeuses, revendiquaient, avec le révisionnisme qu’ils savent si bien pratiquer pour modeler l’histoire à leur convenance, la paternité de ce sport.
On leur en aurait laissé une part, autour d’un verre de vin, s’ils n’en avaient voulu le monopole fructueux.
Pour régler cette affaire si délicate, tous les ans, on allait les voir, ils venaient nous voir…
Des fois ils gagnaient, des fois on gagnait… en fait, peu importe !
A l’autre bout du monde, bizarrement, la bouture prenait, et des colons rustiques et austères inventaient, en symbiose avec les peuples qu’ils avaient asservis, une manière de jouer à ce jeu, totale et musclée, vive et tonique.
Il leur fallait six mois, quand ils traversaient la moitié de la terre, pour venir en tournée en Europe, a bord d’antiques paquebots.
Les gazettes s’étonnaient alors de leur prestation, les vieux du coin hochaient la tête, les étudiants rêvaient.
Puis ils repartaient.
Pendant ce temps là, un cancer général rongeait le monde. Il a beaucoup de noms, capitalisme, appât du gain, faut-faire-de-l-audimat-coco, football, médiocrité, on-parle-de-valeurs-mais-on-ne-sait-même-pas-ce-que-ça-veut-dire…
Appelons le professionnalisme.
Longtemps, les docteurs ont cru que le corps social rugbystique était immunisé, tout au moins réfractaire, à ce cancer.
NON il ne l’est pas.
De petits accrocs en estafilades anodines, le rugby est mourant.
Oh on aura encore de beaux spectacles, de superbes Haka, entre deux pubs de déodorant au vétiver, des anglo-saxons bodybuildés aux stéroïdes se congratulant devant des caméras, en prenant soin de mettre en avant le logo du sponsor du moment.
On aura de superbes plateaux télés dans lequel des animateurs ignorants, sans cravate pour faire viril, tutoieront des anciens joueurs transpirant sous les spots, débattant doctement de pourquoi tel joueur n’est pas sélectionné.., et maintenant une page de pub pour une voiture que les vrais mecs barbus doivent acheter.
On aura même encore de belles finales, probablement avec Haka, entre deux marques de déodorant au vétiver, et des anglo-saxons bodybuildés aux stéroïdes se congratulant devant des caméras, en prenant soin de mettre en avant le logo du sponsor du moment.
Seuls les footeux penseront que c’est du rugby.
Ils n’y connaissent rien
Ils n’ont jamais rien compris à ce que sont les hommes.
Normal : ils n’en sont pas.
Le bon vieux temps est encore dans quelques bouquins(*), je vais en relire, donc oui, vivement le bon vieux temps.
(*) surement TF1 éditions, préfacé par Jean-Pierre Pernaud...
Seules quelques communautés, au parfum encore rural de cèpe et de palombes, célébraient chaque dimanche, avant, pendant et après la rencontre, le bonheur de vivre ensemble une parenthèse hebdomadaire de plaisir.
Quelques bouillants clubs d’étudiants, en excès de testostérone, venaient défier les campagnes, ou se défiaient entre eux, histoire de construire des hommes, au soleil du sud-ouest.
La vie, quoi…
Bien sûr, d’autres, plus au nord, dans des iles pâles et brumeuses, revendiquaient, avec le révisionnisme qu’ils savent si bien pratiquer pour modeler l’histoire à leur convenance, la paternité de ce sport.
On leur en aurait laissé une part, autour d’un verre de vin, s’ils n’en avaient voulu le monopole fructueux.
Pour régler cette affaire si délicate, tous les ans, on allait les voir, ils venaient nous voir…
Des fois ils gagnaient, des fois on gagnait… en fait, peu importe !
A l’autre bout du monde, bizarrement, la bouture prenait, et des colons rustiques et austères inventaient, en symbiose avec les peuples qu’ils avaient asservis, une manière de jouer à ce jeu, totale et musclée, vive et tonique.
Il leur fallait six mois, quand ils traversaient la moitié de la terre, pour venir en tournée en Europe, a bord d’antiques paquebots.
Les gazettes s’étonnaient alors de leur prestation, les vieux du coin hochaient la tête, les étudiants rêvaient.
Puis ils repartaient.
Pendant ce temps là, un cancer général rongeait le monde. Il a beaucoup de noms, capitalisme, appât du gain, faut-faire-de-l-audimat-coco, football, médiocrité, on-parle-de-valeurs-mais-on-ne-sait-même-pas-ce-que-ça-veut-dire…
Appelons le professionnalisme.
Longtemps, les docteurs ont cru que le corps social rugbystique était immunisé, tout au moins réfractaire, à ce cancer.
NON il ne l’est pas.
De petits accrocs en estafilades anodines, le rugby est mourant.
Oh on aura encore de beaux spectacles, de superbes Haka, entre deux pubs de déodorant au vétiver, des anglo-saxons bodybuildés aux stéroïdes se congratulant devant des caméras, en prenant soin de mettre en avant le logo du sponsor du moment.
On aura de superbes plateaux télés dans lequel des animateurs ignorants, sans cravate pour faire viril, tutoieront des anciens joueurs transpirant sous les spots, débattant doctement de pourquoi tel joueur n’est pas sélectionné.., et maintenant une page de pub pour une voiture que les vrais mecs barbus doivent acheter.
On aura même encore de belles finales, probablement avec Haka, entre deux marques de déodorant au vétiver, et des anglo-saxons bodybuildés aux stéroïdes se congratulant devant des caméras, en prenant soin de mettre en avant le logo du sponsor du moment.
Seuls les footeux penseront que c’est du rugby.
Ils n’y connaissent rien
Ils n’ont jamais rien compris à ce que sont les hommes.
Normal : ils n’en sont pas.
Le bon vieux temps est encore dans quelques bouquins(*), je vais en relire, donc oui, vivement le bon vieux temps.
(*) surement TF1 éditions, préfacé par Jean-Pierre Pernaud...
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