En ces temps de folie collective, ou le gouvernement détruit ce que nos aïeux ont patiemment construit comme outils de cohésion de la nation française, je me dois néanmoins d’envoyer un satisfecit respectueux à Mr Vincent Maestracci, inspecteur général de l’éducation nationale, qui a eu la peau de ce fossile (l'obligation de la flûte datant d'un siècle).
Ce truc calamiteux en bois ou en plastique, cet immonde machin va rejoindre les poubelles qu'il n'aurait jamais dû quitter, pour prendre sa place au musée du sadisme.
Tout le monde se souvient de ses cours de musique en 6ème, du cauchemar.
Non seulement on ne parvenait jamais à tirer le moindre son harmonieux de ce tube, mais on en tirait un complexe d’infériorité latent, complexe il est vrai facilement soignable quand on voyait que les copains non plus, et que seuls une professeure naphtalinesque et un ou deux fayots boutonneux y arrivaient.
Multipliez les couacs par 30 ou 40 et l’horrible cacophonie qui en résultait vous éloignait définitivement de la « musique » académique.
A croire que c’était fait exprès : en chaque flûte à bec, il y a un taliban qui sommeille.
Et il est vrai que l'objectif était parfaitement atteint, vu que les profs de musique s'acharnaient à nous faire se servir de cet instrument de torture auditive. Ils ne connaissaient qu'elle, n'aimaient qu'elle et, au fond, détestaient les gosses. Il n'y a pas d'autre explication.
A la place de la flûte, c'est la chorale qui se chargera de dégoûter les générations futures de la musique classique.
Un progrès tout relatif donc, mais un progrès quand même.
(inspiré d'un article de lepost.fr)
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