Ce sont deux échecs auxquels nous avons assisté, cet après midi, au Stade de France enfin dégelé.
Echec de l'Irlande à vaincre en se basant UNIQUEMENT sur son légendaire gout du combat et son génie incontesté à faire prendre des vessies pour des lanternes au corps arbital.
Echec de la France a jouer "son" jeu légendairement inspiré et jaillissant, quand une opposition solide et volontaire est en face.
On ne s'est pas vraiment ennuyé : la France a maintenu le suspens ; d'abord arriverions nous a recoller au score ? (oui) et ensuite arriverions nous à vaincre ? (non).
Dès le début les irlandais ont affiché leur volonté farouche d'en découdre "partout", et à ce jeu ils ont fait déjouer notre équipe, occupée a relever le défi plutot qu'à jouer.
Un Tommy Bowe inspiré a crucifié deux fois les français (interception + exploit personnel) et la note aurait pu être plus salée tellement il a été à l'affut des imperfections françaises ; mais la seconde mi temps a vu les français beaucoup tenter, et ... ne rien réussir, sauf, heureusement, sur un exploit personnel de Fofana.
La nouveauté est que la France, relevant le défi du combat total, a fait jeu égal avec les irlandais, les forçant même, ce qui est rare, a concéder de nombreuses pénalités qui ont permis à Parra de coller au score .
Bref, on ne s'est pas vraiment ennuyé, l'engagement a étét total. Ya même eu de beaux mouvements. Mais bon je n'ai pas aimé.
En parlant de jeu total et d'embrouilles arbitrales, nous avons tenu tête a des amateurs éclairés (les irlandais) mais dans une semaine nous rencontrons les pros incontestés de la discipline (les anglais) chez eux .
Nous n'avons, avec ce que j'ai vu cet après midi, aucune chance.
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