Une expérience troublante a été entreprise par Nicholas Holtzman et ses collègues de l'Université de Washington à St Louis.
Ils ont séléctionné 209 personnes présentant, dans des tests psychologiques, des niveaux élevés de psychopathie ( manque de sincérité dans l'échange, volonté de contrôler autrui, mensonge et manipulation, difficulté à prendre conscience du mal causé à autrui, absence de scrupules, insensibilité, froideur, déni de sa propre responsabilité pour des actions nuisibles, impulsivité, réaction violente aux critiques, incapacité à tenir des engagements...) mais parfaitement intégrés dans la société, c'est a dire sans pour autant être des criminels désocialisés, tueurs en série ou autre.
Par ordinateur ils ont fusionné les visages de ces personnes en un visage-type.
Puis ils ont fait la même démarche avec des personnes présentant un score inverse au regard de la psychopathie.
Voici les deux visages , l'un a coté de l'autre :
Ils ont séléctionné 209 personnes présentant, dans des tests psychologiques, des niveaux élevés de psychopathie ( manque de sincérité dans l'échange, volonté de contrôler autrui, mensonge et manipulation, difficulté à prendre conscience du mal causé à autrui, absence de scrupules, insensibilité, froideur, déni de sa propre responsabilité pour des actions nuisibles, impulsivité, réaction violente aux critiques, incapacité à tenir des engagements...) mais parfaitement intégrés dans la société, c'est a dire sans pour autant être des criminels désocialisés, tueurs en série ou autre.
Par ordinateur ils ont fusionné les visages de ces personnes en un visage-type.
Puis ils ont fait la même démarche avec des personnes présentant un score inverse au regard de la psychopathie.
Voici les deux visages , l'un a coté de l'autre :
dans une troisième phase, 105 observateurs neutres, ignorant la genèse du test, ont été invités a répondre à la question suivante :
"lequel de ces deux visages est, selon vous, celui d'un psychopathe ?"
les 3/4 ont trouvé la bonne réponse.
Indéniablement cette expérience montre que notre cerveau sait détecter, sur un visage, des signes qui l'inquiètent.
Il ne faudrait cependant pas que l'on (re)tombe dans les travers de la phrénologie du XIX° siècle, ou l'on prétendait détecter des orientations du comportement par l'étude de la forme du crane .
L'expérience en elle même est intéressante, mais il faudra chercher plus loin, plus finement, pour détecter les bons mécanismes.
et pour vous ? quel visage est celui d'un psychopathe ?
la réponse là
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