Les jaunards ont entamé la partie à fond, imposant un volume de jeu impressionnant, l’Ulster plie mais ne rompt pas. La mêlée clermontoise fait des merveilles (Clément Ric en tête). Le carton jaune de Tom Court n’est pourtant pas lié à la domination du pack asémiste mais à une des habituelles agaceries de Parra.
Montferrand ne tirera pas grand profit de la supériorité , confondant vitesse et précipitation, et offrant par ses hésitations de quoi raviver l’espoir, à un adversaire pourtant prêt de céder.
On bascule ainsi à 6-6 à la mi-temps, frustrant.
Heureusement, le coaching de Vern Cotter change tout avec les entrées de Vincent Debaty et Brock James (Skrela bof …).
Dans le dur jeu d’avant qui s’ensuit, les irlandais, baladés par le pied impérial de Brock James, et pilonnés par nos avants, commencent à faire ce qu’ils savent faire le mieux, pourrir le jeu, simuler la victime quand l’arbitre regarde, et taper quand il ne regarde pas.
L’arbitre, de son côté, observe ces simagrées avec un œil complaisant, ou ne les voit pas (là ce serait donc plutôt son incompétence qui serait en question) et sanctionne l’ASM sans arrêt, ce qui crispe nombre de personnes sur le terrain, et aussi en dehors.
L'Ulster en profite pour repasser devant (9-12).
Heureusement, Clermont, qui présente aux yeux du monde arbitral le défaut de n’avoir pas de valeurs anglo-saxonnes, et a par contre la qualité non anglo-saxonne de savoir jouer au rugby, lance un superbe mouvement avants-trois-quarts, qui balaye tout le terrain et se termine par un essai en force de Ti'i Paulo qui libère tout le stade.
Fin crispante, mais OUF.
Quand donc les arbitres seront-ils impartiaux ?
Si un jour l’ASM gagne une coupe européenne, ce sera surement à 16 (grâce à son merveilleux public) mais contre 17 ou 18 ou plus si l’on compte le nombre de serviteurs zélés de l’IRB qui s’emploient à faire gagner les leurs, toute honte bue.
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