mercredi 29 juin 2011

Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays

Cette (belle) formule de John Fitzgerald Kennedy me semble particulièrement adaptée, en ce moment, aux "indignés" grecs.

Bien sur, en ce moment, leur pays les malmène , prelève leurs économies, leurs retraites, leurs salaires, leurs entreprises publiques...

Mais qui a commencé à malmener qui dans cette histoire ?

l'impot recouvré à 14 % de ce qu'il devrait être, ça n'indignait pas les indignés ?

la pratique généralisée du "fakelaki" (le pot de vin local) , ça n'indignait pas les indignés ?

oui les grecs non seulement vivaient au dessu de leur moyens, mais en plus ils refusaient qu'on mette leurs moyens a contribution.

leurs gouvernements successifs, sans courage politique, n'avaient plus qu'a souscrire emprunt sur emprunt pour compenser ce qu'ils ne payaient pas.

Puis l'entrée dans l'euro a été pour eux l'occasion ILLUSOIRE de croire qu'ils pouraient diluer leur responsabilité dans un ensemble plus grand .

Du coté des autres partenaires (a commencer par Mitterrand qui en faisait une affaire symbolique et politique) on s'est aussi caché derrière notre doigt pour ne pas voir des bilans comptables outrageusement maquillés. On a utilisé des moyens détournés (Feder, jeux olympiques..) pour continuer a faire briller artificiellement la Grece des milles feux qu'elle n'avait pas .

Il faut passer à la caisse maintenant.

Exactement comme quand vous souscrivez un emprunt inconsidéré aupres d'un banquier peu scrupuleux, qui SAIT que c'est une connerie, et ricane d'avance a l'idée de la note finale. Mais vous etes AUSSI responsable en ayant demandé le crédit, et maquillé votre situation financière non ?

Que les grecs commencent par payer leurs impots : apres, et seulement après, leurs indignations seront crédibles.

a lire

την ακρίδα και το μυρμήγκι <--- ça veut dire "la cigale et la fourmi"

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire