Les talibans enferment les femmes dans une prison de voile.
Leur dénient le droit d'exister comme sujet, les ravalent au rang d'objet .
C'est loin, c'est ailleurs, ce sont des barbares.
Mais ici , chez nous, Isabelle Caro est morte, des suites d'anorexie.
Cette maladie est complexe, et surement impossible à réduire à un seul facteur, ce serait trop simple.
Mais, dans les magazines, la pub, etc, le taliban qui sommeille en chacun de nous n'enferme t il pas les femmes dans une prison d'image ? Leur deniant la statut de sujet, pour les ramener a celui d'objet ?
bref..
jeudi 30 décembre 2010
mardi 28 décembre 2010
Centenaire
Le code du travail, qui régit les droits des salariés et des employeurs en France, symbole de combats acharnés entre le patronat et les syndicats, célèbre en toute discrétion son centenaire, mardi 28 décembre.
En effet, sa rédaction a débuté le 28 décembre 1910, avec la promulgation d'une loi engageant une codification des premières lois ouvrières, comme celle du 7 décembre 1909 "garantissant le versement du salaire à intervalles réguliers" ou celle du 5 avril 1910 "sur les retraites ouvrières et paysannes à partir de 65 ans".
Il fallut toutefois attendre 1922 pour que soit achevée la rédaction du premier code du travail. Dans sa dernière édition, la 72e, publiée par la célèbre maison Dalloz en 2010, le recueil des lois, décrets et règlements régissant les relations de travail dans les entreprises privées compte 3 001 pages, appendice compris. Il contient environ 10 000 articles, divisés en huit parties, allant des "relations individuelles de travail" à "la formation professionnelle tout au long de la vie", en passant par l'emploi ou la santé et sécurité au travail. Les grandes dates des conquêtes sociales y sont consignées, telle l'instauration des congés payés en 1936.
Mais aussi les "retours de manivelle" lorsque le patronat joue du rapport de force en sa faveur, comme avec la libéralisation du travail du dimanche en 2009. On peut y distinguer deux grandes périodes : du XIXe siècle jusqu'au début des années 1970, le code du travail retrace "plutôt un mouvement de renforcement des protections" des salariés, tandis que, "depuis une trentaine d'années" le droit du travail "est combattu par les tenants formolisés d’une libre entreprise mal comprise, prétexte à de plus amples profits financiers, fut ce au détriment de la santé du corps social.
Le patronat français l'a souvent présenté comme une lourde contrainte. Il suffit pour s’en convaincre de se pénétrer de ce « bon mot » de Madame Parisot qui aura surement fait s’exclamer nombre de ses courtisans entre la Badoit et le Cognac: « La vie, la santé, l'amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? »
Bref, le combat n’est pas gagné. Il n’est jamais gagné.
En effet, sa rédaction a débuté le 28 décembre 1910, avec la promulgation d'une loi engageant une codification des premières lois ouvrières, comme celle du 7 décembre 1909 "garantissant le versement du salaire à intervalles réguliers" ou celle du 5 avril 1910 "sur les retraites ouvrières et paysannes à partir de 65 ans".
Il fallut toutefois attendre 1922 pour que soit achevée la rédaction du premier code du travail. Dans sa dernière édition, la 72e, publiée par la célèbre maison Dalloz en 2010, le recueil des lois, décrets et règlements régissant les relations de travail dans les entreprises privées compte 3 001 pages, appendice compris. Il contient environ 10 000 articles, divisés en huit parties, allant des "relations individuelles de travail" à "la formation professionnelle tout au long de la vie", en passant par l'emploi ou la santé et sécurité au travail. Les grandes dates des conquêtes sociales y sont consignées, telle l'instauration des congés payés en 1936.
Mais aussi les "retours de manivelle" lorsque le patronat joue du rapport de force en sa faveur, comme avec la libéralisation du travail du dimanche en 2009. On peut y distinguer deux grandes périodes : du XIXe siècle jusqu'au début des années 1970, le code du travail retrace "plutôt un mouvement de renforcement des protections" des salariés, tandis que, "depuis une trentaine d'années" le droit du travail "est combattu par les tenants formolisés d’une libre entreprise mal comprise, prétexte à de plus amples profits financiers, fut ce au détriment de la santé du corps social.
Le patronat français l'a souvent présenté comme une lourde contrainte. Il suffit pour s’en convaincre de se pénétrer de ce « bon mot » de Madame Parisot qui aura surement fait s’exclamer nombre de ses courtisans entre la Badoit et le Cognac: « La vie, la santé, l'amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? »
Bref, le combat n’est pas gagné. Il n’est jamais gagné.
lundi 27 décembre 2010
C est Noel alors revons
Raisonnons.
Les juges des libertés remettent, selon la police, trop souvent les malfaiteurs présumés en liberté, sous "contrôle judiciaire" .
Du coup, quelques malfrats en profitent pour ne pas réapparaitre a leur procès, et la police doit , DE NOUVEAU, leur courir après, au lieu d'aller traquer d'autres malfrats.
Les juges, eux, rétorquent que ce ne sont pas eux qui font la loi (certes) , qu'ils ne font que l'appliquer (certes), et que personne n'étant devin (certes) un pourcentage inévitable de bandits post-avérés va s'évanouir dans la nature, alors qu'on les tenait.
La police, de son côté, tempête que "si on les écoutait", ça se passerait pas comme ça, etc. ....
Ce n'est pas une bonne chose : la police, un des bras armé de l'exécutif , n'a pas a intervenir dans le judiciaire.
Alors comment sortir du problème ?
il faut que la justice se RE-crédibilise, mais elle-même, toute seule, j’oserai dire en toute indépendance.
Et, pour stopper cet affrontement stérile, à connotation implicite "je prépare les élections de 2012", il suffirait de mettre en action un indicateur très simple.
Chaque fois qu'un juge remet un "malfrat présumé" en liberté, c'est SA décision.
Il doit l'assumer.
Si le malfrat en profite pour disparaitre, ou re-violer une petite vieille, le moins qu'on puisse dire est que le juge n'a pas estimé parfaitement les conséquences de son acte.
Nul n'est devin, on l'a dit plus haut, donc personne, dans l'absolu, ne peut lui en tenir rigueur.
Dans l'absolu c'est vrai, mais dans le relatif ?
Comparons deux juges :
le juge A a remis en liberté 100 prévenus, et 50 en ont reprofité pour faire chier la société, de nouveau.
le juge B a remis en liberté 100 prévenus, et 19 en ont reprofité pour faire chier la société, de nouveau.
le quel des deux est le plus compétent ?
A avec un taux d'erreur de jugement de 50%
ou B avec un taux d'erreur de jugement de 19 %
ce taux est très facilement mesurable, un informaticien doit pouvoir l'établir sans souci, à partir des fichiers déjà renseignés de la justice et de la police.
du coup, en fin d'année, B est nommé juge chef, après entretien hiérarchique, et A est nommé juge des chiens écrasés à Gravier le vaseux, pour 3 ans.
ainsi, A, comme B, comme leurs confrères de la magistrature, seront personnellement intéressés à ne pas FAIRE CHIER LA POLICE en l’envoyant courir 14 fois de suite après le même délinquant.
La police, libérée d’une tâche ingrate et non productive pourra enfin se consacrer à sa vraie mission, de manière plus économique, et le peuple sera content, en payant moins d’impôts d’avoir des services publics.
Les juges des libertés remettent, selon la police, trop souvent les malfaiteurs présumés en liberté, sous "contrôle judiciaire" .
Du coup, quelques malfrats en profitent pour ne pas réapparaitre a leur procès, et la police doit , DE NOUVEAU, leur courir après, au lieu d'aller traquer d'autres malfrats.
Les juges, eux, rétorquent que ce ne sont pas eux qui font la loi (certes) , qu'ils ne font que l'appliquer (certes), et que personne n'étant devin (certes) un pourcentage inévitable de bandits post-avérés va s'évanouir dans la nature, alors qu'on les tenait.
La police, de son côté, tempête que "si on les écoutait", ça se passerait pas comme ça, etc. ....
Ce n'est pas une bonne chose : la police, un des bras armé de l'exécutif , n'a pas a intervenir dans le judiciaire.
Alors comment sortir du problème ?
il faut que la justice se RE-crédibilise, mais elle-même, toute seule, j’oserai dire en toute indépendance.
Et, pour stopper cet affrontement stérile, à connotation implicite "je prépare les élections de 2012", il suffirait de mettre en action un indicateur très simple.
Chaque fois qu'un juge remet un "malfrat présumé" en liberté, c'est SA décision.
Il doit l'assumer.
Si le malfrat en profite pour disparaitre, ou re-violer une petite vieille, le moins qu'on puisse dire est que le juge n'a pas estimé parfaitement les conséquences de son acte.
Nul n'est devin, on l'a dit plus haut, donc personne, dans l'absolu, ne peut lui en tenir rigueur.
Dans l'absolu c'est vrai, mais dans le relatif ?
Comparons deux juges :
le juge A a remis en liberté 100 prévenus, et 50 en ont reprofité pour faire chier la société, de nouveau.
le juge B a remis en liberté 100 prévenus, et 19 en ont reprofité pour faire chier la société, de nouveau.
le quel des deux est le plus compétent ?
A avec un taux d'erreur de jugement de 50%
ou B avec un taux d'erreur de jugement de 19 %
ce taux est très facilement mesurable, un informaticien doit pouvoir l'établir sans souci, à partir des fichiers déjà renseignés de la justice et de la police.
du coup, en fin d'année, B est nommé juge chef, après entretien hiérarchique, et A est nommé juge des chiens écrasés à Gravier le vaseux, pour 3 ans.
ainsi, A, comme B, comme leurs confrères de la magistrature, seront personnellement intéressés à ne pas FAIRE CHIER LA POLICE en l’envoyant courir 14 fois de suite après le même délinquant.
La police, libérée d’une tâche ingrate et non productive pourra enfin se consacrer à sa vraie mission, de manière plus économique, et le peuple sera content, en payant moins d’impôts d’avoir des services publics.
Grave question
Mais pourquoi donc Donald se ceint-il pudiquement les reins d’une serviette en sortant de la douche, alors que dans son costume complet, il se balade toujours fièrement le croupion à l’air ?
mardi 21 décembre 2010
L'argent tue le plaisir
Bon on le supputait déjà fortement hein ? Mais là ça y est, c'est prouvé.
Une étude montre que l'on perd le plaisir à pratiquer une activité dès lors qu'elle est rémunérée.
Quatre neuroscientifiques japonais ont montré que le cerveau perd tout plaisir à pratiquer une activité dès lors que l'on touche de l'argent pour cela. Une activité qui lui procurait joie et satisfaction devient insignifiante, et dès lors que la rétribution n'est plus versée, il s'en détourne.
Kou Murayama et ses collègues ont fait jouer des participants à un jeu très simple, consistant à arrêter un chronomètre de précision le plus près possible de cinq secondes. Certains joueurs touchaient deux dollars à chaque fois qu'ils arrivaient à stopper le chronomètre à cinq secondes plus ou moins 50 millisecondes ; d'autres ne recevaient aucune rétribution et devaient simplement continuer à jouer.
Chez les joueurs rémunérés, l'activité des zones cérébrales associées au plaisir de jouer, le striatum antérieur et le cortex préfrontal, déclinait rapidement à mesure qu'ils empochaient leurs primes. Chez les joueurs bénévoles, l'activité cérébrale hédonique se maintenait sans faillir. Ensuite, tous les joueurs avaient droit à une phase de repos à l'issue de laquelle ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient. Les bénévoles ont recommencé à jouer, car ils y avaient pris goût, mais les joueurs payés n'ont pas repris le chronomètre, n'ayant pas trouvé leur plaisir dans l'activité.
Les scientifiques parlent de « motivation sapée » pour décrire ce phénomène. Les circuits du plaisir doivent normalement se focaliser sur une activité plaisante pour que celle-ci ait une chance d'être reconduite. Si ces mêmes circuits prennent l'habitude d'être activés par un motif de satisfaction externe (ici l'argent), ils ne retournent plus à la motivation initiale. C'est sans doute pourquoi les activités que nous aimons le plus sont nos violons d'Ingres, petits plaisirs privés et gratuits, sans gloire ni fortune, mais qui savent activer encore et toujours notre striatum antérieur.
(article trouvé dans Pour la Science)
voilà enfin l'explication du fait qu'après de fiévreuses et passionnées études scientifiques, mon boulot ne m'apporte guère de satisfactions.
---> c'est parce que mon patron me paye !
mais s'il vous plait, ne lui dites pas.
Une étude montre que l'on perd le plaisir à pratiquer une activité dès lors qu'elle est rémunérée.
Quatre neuroscientifiques japonais ont montré que le cerveau perd tout plaisir à pratiquer une activité dès lors que l'on touche de l'argent pour cela. Une activité qui lui procurait joie et satisfaction devient insignifiante, et dès lors que la rétribution n'est plus versée, il s'en détourne.
Kou Murayama et ses collègues ont fait jouer des participants à un jeu très simple, consistant à arrêter un chronomètre de précision le plus près possible de cinq secondes. Certains joueurs touchaient deux dollars à chaque fois qu'ils arrivaient à stopper le chronomètre à cinq secondes plus ou moins 50 millisecondes ; d'autres ne recevaient aucune rétribution et devaient simplement continuer à jouer.
Chez les joueurs rémunérés, l'activité des zones cérébrales associées au plaisir de jouer, le striatum antérieur et le cortex préfrontal, déclinait rapidement à mesure qu'ils empochaient leurs primes. Chez les joueurs bénévoles, l'activité cérébrale hédonique se maintenait sans faillir. Ensuite, tous les joueurs avaient droit à une phase de repos à l'issue de laquelle ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient. Les bénévoles ont recommencé à jouer, car ils y avaient pris goût, mais les joueurs payés n'ont pas repris le chronomètre, n'ayant pas trouvé leur plaisir dans l'activité.
Les scientifiques parlent de « motivation sapée » pour décrire ce phénomène. Les circuits du plaisir doivent normalement se focaliser sur une activité plaisante pour que celle-ci ait une chance d'être reconduite. Si ces mêmes circuits prennent l'habitude d'être activés par un motif de satisfaction externe (ici l'argent), ils ne retournent plus à la motivation initiale. C'est sans doute pourquoi les activités que nous aimons le plus sont nos violons d'Ingres, petits plaisirs privés et gratuits, sans gloire ni fortune, mais qui savent activer encore et toujours notre striatum antérieur.
(article trouvé dans Pour la Science)
voilà enfin l'explication du fait qu'après de fiévreuses et passionnées études scientifiques, mon boulot ne m'apporte guère de satisfactions.
---> c'est parce que mon patron me paye !
mais s'il vous plait, ne lui dites pas.
Beurk
En tant qu'ancien fumeur, je reconnais que j'ai emboucanné les autres pendant des années. Maintenant que je suis revenu à la raison, je ne supporte plus les pestilences de mes anciens coreligionnaires.
Même si leur déjections mégotesques, à l'entrée de la cantine, peuvent, parfois, prendre des airs de sculpture d'avant garde.
Même si leur déjections mégotesques, à l'entrée de la cantine, peuvent, parfois, prendre des airs de sculpture d'avant garde.
samedi 18 décembre 2010
Un moment de grâce
Nuit, Insomnie, souci, le temps qui passe lentement. bref , on s'en fout.
Mais tout d'un coup à la radio, ça.
vendredi 17 décembre 2010
celle là je la replacerai
Une croyance n'est pas uniquement une idée que l'esprit possède, c'est une idée qui possède l'esprit
lundi 13 décembre 2010
Symbole
Le texte de "The Times They Are A-Changin'" a été acquis vendredi aux enchères à New York pour 422.500 dollars
Le manuscrit de la chanson-titre de l'album de Bob Dylan sorti en 1964 était estimé à 200.000 ou 300.000 dollars, selon Sotheby's.
La double feuille de papier écornée sur laquelle l'on peut lire les paroles de "The Times They Are A-Changin'" a été vendue au collectionneur américain Adam Sender, propriétaire du fonds spéculatif Exis Capital.
Finalement Bob, es tu sûr que les temps changent ?
Le manuscrit de la chanson-titre de l'album de Bob Dylan sorti en 1964 était estimé à 200.000 ou 300.000 dollars, selon Sotheby's.
La double feuille de papier écornée sur laquelle l'on peut lire les paroles de "The Times They Are A-Changin'" a été vendue au collectionneur américain Adam Sender, propriétaire du fonds spéculatif Exis Capital.
Finalement Bob, es tu sûr que les temps changent ?
dimanche 12 décembre 2010
Bienheureux les ignorants !
Une fois n'est pas coutume, cette semaine le PAF nous propose deux films d'exception : The Game, et Usual Suspects.
Dans les deux cas, ceux qui l'ont vu en gardent généralement un souvenir vif, dû au coup de théâtre exceptionnel de la fin, le moment ou l'on comprend tout.
Revers de la médaille, ceux qui l'ont vu trouveront certes un plaisir à regarder un film culte, mais sans l'émotion première.
D'ou le titre de cet article : "Bienheureux les ignorants !"
Dans les deux cas, ceux qui l'ont vu en gardent généralement un souvenir vif, dû au coup de théâtre exceptionnel de la fin, le moment ou l'on comprend tout.
Revers de la médaille, ceux qui l'ont vu trouveront certes un plaisir à regarder un film culte, mais sans l'émotion première.
D'ou le titre de cet article : "Bienheureux les ignorants !"
ASM 20 - Leinster 13
8 mois après le quart de finale perdu à Dublin, l'ASM a pris sa revanche contre la province du Leinster à Marcel-Michelin.
La rencontre a été intense avec beaucoup de jeu des 2 côtés. Les Irlandais marquent le premier essai avec Shane Horgan, a l'issue d'une féroce déferlante d'entrée de jeu. 5 minutes plus tard, les Auvergnats ont répliqué par Julien Malzieu (7-7). S'en est suivi un bras de fer impressionnant, aussi bien dans le jeu qu'en conquête. Au terme de 40 minutes très agréables, intenses, ponctuées de nombreux temps de jeu, le score était de 10-10 (Brock James et Jonathan Sexton avaient passé une pénalité chacun).
La seconde période a débuté sur les mêmes bases avec de belles attaques clermontoises, alternées avec d'impitoyables coups de boutoirs irlandais autour des avants. A la 53eme minute, Anthony Floch, sur une magnifique passe de Brock James, a permis à son équipe de mener 17-10. Puis 20-13 à vingt minutes de la fin. Plus rien ne sera marqué. Il fallait gagner pour l'ASM, mais les Irlandais ont pris un précieux bonus défensif avant le match retour disputé la semaine prochaine à Dublin, dans une ambiance que l'on suppute très chaude.
Un bon point ... à tous !!! mais collectivement aux avants qui ont bataillé sans faiblir sous un pilonnage raremant vu, permettant a nos arrières de s'exprimer.
carton "vert irlandais" à l'arbitre, à la vision très orientée sur les fautes de chaque camp.
Mais, avec les anglo-saxons, on a l'habitude d'un certain manque d'honneur.
La rencontre a été intense avec beaucoup de jeu des 2 côtés. Les Irlandais marquent le premier essai avec Shane Horgan, a l'issue d'une féroce déferlante d'entrée de jeu. 5 minutes plus tard, les Auvergnats ont répliqué par Julien Malzieu (7-7). S'en est suivi un bras de fer impressionnant, aussi bien dans le jeu qu'en conquête. Au terme de 40 minutes très agréables, intenses, ponctuées de nombreux temps de jeu, le score était de 10-10 (Brock James et Jonathan Sexton avaient passé une pénalité chacun).
La seconde période a débuté sur les mêmes bases avec de belles attaques clermontoises, alternées avec d'impitoyables coups de boutoirs irlandais autour des avants. A la 53eme minute, Anthony Floch, sur une magnifique passe de Brock James, a permis à son équipe de mener 17-10. Puis 20-13 à vingt minutes de la fin. Plus rien ne sera marqué. Il fallait gagner pour l'ASM, mais les Irlandais ont pris un précieux bonus défensif avant le match retour disputé la semaine prochaine à Dublin, dans une ambiance que l'on suppute très chaude.
Un bon point ... à tous !!! mais collectivement aux avants qui ont bataillé sans faiblir sous un pilonnage raremant vu, permettant a nos arrières de s'exprimer.
carton "vert irlandais" à l'arbitre, à la vision très orientée sur les fautes de chaque camp.
Mais, avec les anglo-saxons, on a l'habitude d'un certain manque d'honneur.
dimanche 5 décembre 2010
Une chance historique
Françoise Giroud a déclaré un jour :
" «La femme serait vraiment l'égale de l'homme le jour où, à un poste important, on désignerait une femme incompétente.»
En 2012, nous avons une chance historique d'accéder à l'égalité.
" «La femme serait vraiment l'égale de l'homme le jour où, à un poste important, on désignerait une femme incompétente.»
En 2012, nous avons une chance historique d'accéder à l'égalité.
vendredi 3 décembre 2010
Anecdote véridique
On s'émeut, à juste titre, des actes d'intolérance perpétrés au nom de "la religion" à l'encontre de ce qu'elle considère comme blasphématoire.
En ce moment, la mode est plutot aux actes d'intolérance islamique envers d'autres croyances. Preuve, selon certains, d'une mentalité médiévale, spécifique à cette croyance, révolue "chez nous" depuis des siècles.
Mais ya pas si longtemps, regardez :
---------------------------------------------------------------------------------
Dijon, 24 décembre [1951] (dép. France-Soir)
Le Père Noël a été pendu hier après-midi aux grilles de la cathédrale de Dijon et brûlé publiquement sur le parvis. Cette exécution spectaculaire s’est déroulée en présence de plusieurs centaines d’enfants des patronages. Elle avait été décidée avec l’accord du clergé qui avait condamné le Père Noël comme usurpateur et hérétique. Il avait été accusé de paganiser la fête de Noël et de s’y être installé comme un coucou en prenant une place de plus en plus grande. On lui reproche surtout de s’être introduit dans toutes les écoles publiques d’où la crèche est scrupuleusement bannie.
Dimanche à trois heures de l’après-midi, le malheureux bonhomme à barbe blanche a payé comme beaucoup d’innocents d’une faute dont s’étaient rendus coupables ceux qui applaudiront à son exécution. Le feu a embrasé sa barbe et il s’est évanoui dans la fumée.
À l’issue de l’exécution, un communiqué a été publié dont voici l’essentiel :
"Représentant tous les foyers chrétiens de la paroisse désireux de lutter contre le mensonge, 250 enfants, groupés devant la porte principale de la cathédrale de Dijon, ont brûlé le Père Noël.
Il ne s’agissait pas d’une attraction, mais d’un geste symbolique. Le Père Noël a été sacrifié en holocauste. À la vérité, le mensonge ne peut éveiller le sentiment religieux chez l’enfant et n’est en aucune façon une méthode d’éducation. Que d’autres disent et écrivent ce qu’ils veulent et fassent du Père Noël le contrepoids du Père Fouettard.
Pour nous, chrétiens, la fête de Noël doit rester la fête anniversaire de la naissance du Sauveur."
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En ce moment, la mode est plutot aux actes d'intolérance islamique envers d'autres croyances. Preuve, selon certains, d'une mentalité médiévale, spécifique à cette croyance, révolue "chez nous" depuis des siècles.
Mais ya pas si longtemps, regardez :
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Dijon, 24 décembre [1951] (dép. France-Soir)
Le Père Noël a été pendu hier après-midi aux grilles de la cathédrale de Dijon et brûlé publiquement sur le parvis. Cette exécution spectaculaire s’est déroulée en présence de plusieurs centaines d’enfants des patronages. Elle avait été décidée avec l’accord du clergé qui avait condamné le Père Noël comme usurpateur et hérétique. Il avait été accusé de paganiser la fête de Noël et de s’y être installé comme un coucou en prenant une place de plus en plus grande. On lui reproche surtout de s’être introduit dans toutes les écoles publiques d’où la crèche est scrupuleusement bannie.
Dimanche à trois heures de l’après-midi, le malheureux bonhomme à barbe blanche a payé comme beaucoup d’innocents d’une faute dont s’étaient rendus coupables ceux qui applaudiront à son exécution. Le feu a embrasé sa barbe et il s’est évanoui dans la fumée.
À l’issue de l’exécution, un communiqué a été publié dont voici l’essentiel :
"Représentant tous les foyers chrétiens de la paroisse désireux de lutter contre le mensonge, 250 enfants, groupés devant la porte principale de la cathédrale de Dijon, ont brûlé le Père Noël.
Il ne s’agissait pas d’une attraction, mais d’un geste symbolique. Le Père Noël a été sacrifié en holocauste. À la vérité, le mensonge ne peut éveiller le sentiment religieux chez l’enfant et n’est en aucune façon une méthode d’éducation. Que d’autres disent et écrivent ce qu’ils veulent et fassent du Père Noël le contrepoids du Père Fouettard.
Pour nous, chrétiens, la fête de Noël doit rester la fête anniversaire de la naissance du Sauveur."
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mercredi 1 décembre 2010
2011 va être long !!!!
Elections présidentielles de 2012 obligent, on va commencer à nous gaver de sollicitations diverses et variées destinées à nous faire voter « comme il faut ».
On aura donc les habituelles chaises musicales du PS, la machine de guerre de l’UMP, les cocktails mondains des verts, (avec carottes bios trempées dans du tofu de chez Fauchon, par des militants rivalisant d’ingéniosité dans la recherche vestimentaire du négligé-calculé), les éructations sécuritaires d’extrême droite, Bayrou exposant son programme dans une salle des fêtes de province à moitié vide, un Villepin dégageant beaucoup de lumière, mais peu de chaleur, sans oublier de doux-rêveurs d’extrême gauche, qui n’ont de doux que l’apparence et diverses sectes confessionnelles ou corporatistes ayant réussi à pot-de-viner plus de 500 signatures.
On aura droit à de croustillants scandales opportunément révélés à l’indignation populaire, histoire d’éclairer notre vote.
Puis on ira aux urnes. Enfin si on veut.
Alors, plutôt que de dire, comme n’importe qui, pour qui je voterai, voici pour qui je ne voterai PAS :
NS , évidemment, n’a que la gueule, tyranneau d’opérette qui a montré sa vraie nature en massacrant le lien social dans notre pays, sans rien créer de VRAI.
PS, évidemment : aux amnésiques je rappellerai que l’on a déjà donné, et que s’ils ont oublié les hémophiles et les agents France Télécom, pas moi. Par ailleurs, je constate localement et quotidiennement le vrai visage d’un élu « de gauche », ca donne carrément envie de vomir.
Villepin : non, l’anti-sarkozysme est éventuellement un moteur, mais pas un programme.
Bayrou : j’attends un chef pour mon pays, un fédérateur capable de lever des foules. …
Le Pen (prénom à choisir) : réponses trop simplistes à des problèmes compliqués. Si ça marchait, ça se saurait.
Extreme gauche : sympa non les mecs d’extreme gauche ? cools et tout et tout. Mais grattez un peu la surface, creusez, poussez un peu dans les retranchements. Pour eux la démocratie est un mal transitoire à supporter.
Ecolos : quand on peut être BETE au point de ne pas voir que l’on va dans le mur, écologiquement parlant, à cause du CO², et que l’on continue à rêvasser en pensant qu’une éolienne remplacera le nucléaire on devrait être recalé au BEPC, alors la présidence de la république, non merci.
Blanc ? Oui mais si je m’EXPRIME en votant blanc, on décidera que mon vote est « non exprimé ». Cocasse non ?
Nul ? Je respecte la République (moi).
Bien sur je ne voterai pas pour les Raêliens, les chasseurs, les adorateurs du museau vinaigrette, les talibans modérés ou la confrérie des chevaliers du Christ Ressuscité
OK, vous avez compris, je ne voterai pas. Mais je m'apprête à en ch*** à la cantine, pendant deux ans, car déjà ça monopolise les dicussions alors ...
On aura donc les habituelles chaises musicales du PS, la machine de guerre de l’UMP, les cocktails mondains des verts, (avec carottes bios trempées dans du tofu de chez Fauchon, par des militants rivalisant d’ingéniosité dans la recherche vestimentaire du négligé-calculé), les éructations sécuritaires d’extrême droite, Bayrou exposant son programme dans une salle des fêtes de province à moitié vide, un Villepin dégageant beaucoup de lumière, mais peu de chaleur, sans oublier de doux-rêveurs d’extrême gauche, qui n’ont de doux que l’apparence et diverses sectes confessionnelles ou corporatistes ayant réussi à pot-de-viner plus de 500 signatures.
On aura droit à de croustillants scandales opportunément révélés à l’indignation populaire, histoire d’éclairer notre vote.
Puis on ira aux urnes. Enfin si on veut.
Alors, plutôt que de dire, comme n’importe qui, pour qui je voterai, voici pour qui je ne voterai PAS :
NS , évidemment, n’a que la gueule, tyranneau d’opérette qui a montré sa vraie nature en massacrant le lien social dans notre pays, sans rien créer de VRAI.
PS, évidemment : aux amnésiques je rappellerai que l’on a déjà donné, et que s’ils ont oublié les hémophiles et les agents France Télécom, pas moi. Par ailleurs, je constate localement et quotidiennement le vrai visage d’un élu « de gauche », ca donne carrément envie de vomir.
Villepin : non, l’anti-sarkozysme est éventuellement un moteur, mais pas un programme.
Bayrou : j’attends un chef pour mon pays, un fédérateur capable de lever des foules. …
Le Pen (prénom à choisir) : réponses trop simplistes à des problèmes compliqués. Si ça marchait, ça se saurait.
Extreme gauche : sympa non les mecs d’extreme gauche ? cools et tout et tout. Mais grattez un peu la surface, creusez, poussez un peu dans les retranchements. Pour eux la démocratie est un mal transitoire à supporter.
Ecolos : quand on peut être BETE au point de ne pas voir que l’on va dans le mur, écologiquement parlant, à cause du CO², et que l’on continue à rêvasser en pensant qu’une éolienne remplacera le nucléaire on devrait être recalé au BEPC, alors la présidence de la république, non merci.
Blanc ? Oui mais si je m’EXPRIME en votant blanc, on décidera que mon vote est « non exprimé ». Cocasse non ?
Nul ? Je respecte la République (moi).
Bien sur je ne voterai pas pour les Raêliens, les chasseurs, les adorateurs du museau vinaigrette, les talibans modérés ou la confrérie des chevaliers du Christ Ressuscité
OK, vous avez compris, je ne voterai pas. Mais je m'apprête à en ch*** à la cantine, pendant deux ans, car déjà ça monopolise les dicussions alors ...
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